The description we have of the shields French diplomat Charles Wiener brought in 1880 do not provide us with any detailed information other than “Napo, Indiens Záparos”. Four of them are currently conserved in the Quai Branly Museum. A recent visit by a Zápara leader has since helped the musem discover its own Zápara collection. Subsequently, photographs of these artefacts were shown to the Ecuadorian organization and in turn revealed a different appreciation of the ancient objects. Through an analytical discussion of this contemporary viewing of the ancient artefacts through photographic image, I put forth the argument that statements generated by Zápara today about ancestral shields mark a rediscovery of their culture, a questioning of who the Zápara people are, as well as an assertion against oblivion.
Les boucliers rapportés par le diplomate français Charles Wiener en 1880 sont exempts d’informations précises, hormis la mention « Napo, Indiens Záparos ». Quatre d’entre eux sont actuellement conservés au Musée du Quai Branly. La visite d’un leader zápara à Paris a permis de lui faire découvrir cette collection du musée. Plus tard, la présentation des photos de cette visite au sein de l’organisation zápara d’Equateur a montré une manière différente d’apprécier l’image de ces objets anciens. Par une discussion sur la vision contemporaine des objets anciens à travers la photographie, je suggère que les énoncés actuels des Zápara à propos des boucliers ancestraux marquent une redécouverte de leur culture, un questionnement sur ce que sont les Zápara, ainsi qu’une affirmation contre l’oubli.