The failure of the neo-liberal policies and reforms, here called ‘conventional orthodoxy’ in
promoting macroeconomic stabilization and economic growth in Latin America opened room in each
country for the rise of national strategy of growth which we call ‘new developmentalism’. Contrary to the
old developmentalism of the 1980s, new developmentalism is export oriented, rejecting protectionism.
Since it wants a strong market and a strong state, it supports fiscal discipline aiming at positive public
savings. It is nationalist, because it is oriented to the national interest, and rejects pressures from the
North, but it is a liberal, social and republican nationalism. It differs strongly, however, from
conventional orthodoxy because rejects the growth strategy with foreign savings and the opening of
capital accounts, says that the exchange rate can and should be administered, and believes that in Brazil a
special strategy is required to overcome the high interest rate/appreciated currency which maintains the
Brazilian economy unstable.
L’échec des politiques et des reformes néolibérales, qu’on appelle ici « orthodoxie conventionnelle », dans la promotion de la stabilité macroéconomique et de la croissance économique en Amérique Latine a ouvert la voie dans chaque pays à l’essor d’une stratégie nationale de croissance que nous appelons le « nouveau développementisme ». Contrairement au développementisme des années 80,le nouveau développementisme est orienté vers les exportations, rejetant le protectionnisme. Du fait qu’il
souhaite un marché et un Etat forts, il soutient une discipline fiscale visant des ressources publiques nondéficitaires. Il est nationaliste parce qu’il vise l’intérêt national et rejette les pressions du Nord, mais il s’agit d’un nationalisme libéral, social et républicain. Il est cependant très différent de l’orthodoxie conventionnelle, en ce sens qu’il rejette la stratégie de croissance comprenant des capitaux étrangers et
l’ouverture de comptes, affirme que les taux de change peuvent et doivent être administrés et pense qu’au
Brésil une stratégie spéciale est nécessaire pour surmonter les taux d’intérêt élevés/devise appréciée qui
rendent instable l’économie brésilienne