Democracy remains a largely open and unfi nished project. The Church, like other religious institutions and denominations in Lebanon and elsewhere, can’t remain indifferent to democracy defi lements taking place on different levels: violations of human rights, attacks on public freedoms, rise of radicalism, violent fundamentalism, constraints on citizenship or free expression etc. Such suffering was manifested particularly during the Lebanese wars (1975-1990) and during the post-war period. Therefore, the importance of the “refl ection on pastoral theology and political ethics”, which the Church in Lebanon is asked to put at the service of the Lebanese nation. That, to promote a political culture and ethic respecting everyone’s freedom and advances the society. In this article, the question rises is: Despite these persecutions, under what conditions can the Church serve the society best by spreading the Good News and what is the Church’s mission and role?
La démocratie reste un chantier largement ouvert et inachevé. L’Église, comme d’autres institutions ou confessions religieuses au Liban et ailleurs, ne peut choisir de rester indifférente aux atteintes portées de tous côtés à la démocratie: violations des Droits de l’homme, atteintes aux libertés publiques, montée du radicalisme et de l’intégrisme violent, contraintes pesant sur la citoyenneté ou la libre expression etc. Ces souffrances se sont manifestées notamment durant les guerres du Liban (1957-1990) et dans la période de l’après guerres, d’où l’importance d’une réfl exion sur la théologie pastorale et l’éthique politique que l’Église au Liban est appelée à mettre au service de la nation libanaise afi n de faire avancer une culture et une éthique politique qui respectent la liberté de tous et le développement de la société. Dans ce contexte la question qui se pose à nous dans le cadre de cet article est dans quelle condition l’Église peut-elle au mieux servir la société en rayonnant la Bonne Nouvelle malgré les persécutions? Quelle mission et quel rôle l’Église est-elle appelée à assumer?