Après le coup d’État au Chili en 1973, la France est devenue le plus important refuge pour les persécutés par la dictature militaire brésilien. Sensibilisés par la « tragédie latino-américaine », divers secteurs de la société civile française étaient dans le processus d’accueil des victimes de l’autoritarisme des militaires. Cet engagement fut plus que l’appui de l’installation de ceux-là en France, parmi les
campagnes de dénonciation organisées par divers comités de solidarité envers la population brésilienne. À
partir de l’analyse du matériel produit par ces comités, cet article se propose de comprendre les êchanges coopératifs desquels résultent ces campagnes en tant que réseaux de solidarités transnationaux.