The problem of the relationship between denotation and connotation, terms introduced in linguistics by Hjelmslev in the middle of the last century, frequently reappears in the semiotic debate. Greimas (1970), Rastier (1987), Klinkenberg (1996) and Badir (2014) have examined the question, offering enlightening, and sometimes opposing, interpretations. Also, Barthes' commentators, such as Eco and Pezzini (1982) or Zenkine (1997), have indirectly contributed to the debate by considering the "mythologies" of the French semiologist as types of connotations. However, as this article will tend to demonstrate, mythologies do not rely on the phenomenon of connotation, but of denotation. Thus, the aim of this work will be to enrich the discussion on these semiotic languages by countering the belief that mythologies are forms of connotation, in other words, by engaging Hjelmslev and Barthes in a dialogue on the question of cultural meanings.
La problématique du rapport entre dénotation et connotation, termes introduits en linguistique par Hjelmslev au milieu du siècle passé, resurgit fréquemment dans les débats sémiotiques. Greimas (1968), Rastier (1987), Klinkenberg (1996) et Badir (2014) se sont notamment penchés sur la question, proposant des lectures, si ce n’est opposées, en tout cas à chaque fois éclairantes. Également, les commentateurs de Barthes, tels Eco et Pezzini (1982) ou Zenkine (1997), ont indirectement contribué au débat en considérant les « mythologies » du sémiologue français comme des types de connotations. Or, ainsi que se propose de le montrer cet article, les mythologies s’avèrent non pas ressortir du phénomène de la connotation, mais de la dénotation. Ainsi, l’objectif de ce travail sera d’enrichir la discussion sur ces langages sémiotiques, en contredisant cette croyance selon laquelle les mythologies seraient des formes de connotations, autrement dit, en faisant dialoguer Hjelmslev et Barthes sur la question des significations culturelles.