Le but de cet article est de montrer comment pour l’étudiant de l’Afrique noire francophone, l’équité et la cohésion sociale dans l’enseignement supérieur sont une utopie. Les établissements d’enseignement supérieur, ne respectent en aucun cas la règle d’un accès équitable et d’un traitement équitable des individus. Ce faisant, ils ne contribuent aucunement à créer le lien, trait d’union des membres de la société qu’est la cohésion sociale. Bien que la tendance générale fût de donner la priorité à des programmes de formation dans les pays en développement ; et qu’en se plaçant dans un contexte de solidarité et de coopération internationale, des pays comme la France, lui offrent l’occasion d’accéder à des études supérieures de qualité, le climat économique et sociopolitique font qu’au final, de nombreux cerveaux doivent s’installer à l’étranger pour y étudier. Rien, aucune politique ne parvient à endiguer ce processus d’exode des compétences. Cependant, une fois étudiants immigrés, ils sont confrontés à d’autres réalités (problèmes économiques, questions d’immigration, questions existentielles) souvent source de rallongement ou d’abandon des années d’études.