Cet article aborde la question de la cohésion sociale, à partir des actions didactiques d’une enseignante travaillant avec des jeunes élèves états-uniens appartenant à différentes cultures dans un contexte qui les place en situation de vulnérabilité sociale. La situation analysée est issue de deux séquences du film «Écrire pour exister» (LA GRAVENESE, 2007) qui présente un scenario didactique dans un espace scolaire, la classe, soumis à une constante tension interculturelle Pour comprendre la place et le rôle de cette tension dans le processus de transmission, nous travaillons avec les concepts de déterritorialisation, de contact culturel et de frontière symbolique issus des champs de la philosophie et de la psychologie.